Sommaire
MOT DU PRESIDENT
SUR VOS AGENDAS
LA VIE DE LA FEDERATION
CONVOCATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 28 JUIN
COMMUNIQUE LP
CORRESPONDANCE AVEC LE SOUS-PREFET DE PALAISEAU
REVUE DE PRESSE ET NOUVELLES BREVES
LE MUSEE D’ART SACRE (ENCORE)
L’ACCORD DE NAINVILLE LES ROCHES
ARTICLE
VERONIQUE, CONCHITA ET LES AUTRES
Mot du président
Les croyances religieuses se portent mal. Selon un sondage CSA, 26 % des Français se revendiquent sans religion. Bien! . Il manque 800 000 Eau diocèse d’Évry. Les dons stagnent. Très bien, à condition que les fonds publics ne soient pas mis à contribution pour des associations diocésaines banqueroutières.
Le denier du culte ne rentre plus ! Le diocèse se trouve dans l’incapacité d’entretenir l’église N.-D. de la paix à Ris-Orangis, construite postérieurement à 1905 avec des matériaux qui vieillissent mal ; décision épiscopale : la destruction.
Pourtant, une constatation s’impose ; plus l’Église catholique connaît de difficultés matérielles, plus elle réaffirme ses prétentions temporelles, relayée par un personnel politique souvent complaisant alors que la loi de séparation de décembre 1905 stipule dans son article 2 « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte » Comment s’y prend l’Église ? -À St Pierre du Perray, le diocèse veut acquérir un terrain pour y construire une église sur la ville nouvelle de Sénart (Attend-t-il des aides publiques détournées sous forme de francs symboliques ou de baux emphytéotiques?).
-La Cour Administrative d’Appel de Paris rejette le Recours de M. Lubrina, réaffirmant la présence de religieuses, toutes cornettes déployées, dans la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Michel Dubost, évêque, se félicite de cet arrêt qui permet à l’Église de maintenir un pied dans trois prisons (Fleury, Cachan, Rennes) et à l’État d’y salarier des religieuses es qualité.
-Pour chapeauter politiquement le tout, H. Simon, archevêque de Clermont, vice-président de la Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne (COMECE) ne vient-il pas de rappeler dans le Monde du 8 mai, .que pour la COMECE, la politique ne pouvait être sa propre origine et sa fin, que le futur traité constitutionnel devait faire référence dans son préambule, d’une manière ou d’une autre à la transcendance.
L’Église catholique s’active aux quatre coins de l’Europe pour obtenir un traitement de faveur pour ses associations qui corresponde à ses prétentions totalitaires. Pour affirmer son caractère hégémonique, subordonnant le politique, elle reprend encore une fois à son compte la célèbre apostrophe de Rémi à Clovis : « courbe-toi, fier Sicambre », encore que les actuelles « clovisses » européennes ne soient guère fières.
Les difficultés financières de l’évêque Dubost, le recul des pratiques religieuses réjouissent les Libres Penseurs, les encouragent à débusquer l’obscurantisme et ses zélateurs, couverts ou cachés, à combattre pour le strict respect de la loi de 1905 qui prescrit à la République et à son personnel non seulement de ne subventionner aucun culte mais de n’en reconnaître aucun. ( ce qui semble échapper à M le Sous-Préfet de Palaiseau) L’Église catholique qui ne manque pas une occasion de rappeler qu’elle veut rendre à César ce qui est à César, a tout intérêt à ce que la République ne soit plus une et laïque, que les Régions, subsidiaires de l’État dépouillé, lui abandonnent les missions de service public dans des domaines qui furent de sa compétence sous l’Ancien Régime (l’assistance, l’école, les hôpitaux, les orphelinats … ) avant d’être laïcisés.
C’est pourquoi le bureau du 27 mai a décidé d’être présent à la réunion des initiateurs de l’appel » la République doit rester une et indivisible » le 21, de proposer à l’assemblée départementale du 28 juin d’appeler à la manifestation nationale du 20 septembre 2003 à Paris de la Nation à la République.
Le président, L. Couturier