N° 56 octobre 2015

Sommaire

Le mot du président
Communiqué de la FNLP : Rentrée scolaire et laïcité
Fête de la République, journée mondiale de la LP, aux Ulis, le 20 septembre 2015
Retours du Congrès national de la FNLP, Creil, août 2015
Appel de DDEN pour la manifestation du 5 décembre 2015
« Les hommes du Vatican » : présentation de l’ouvrage de l’IRELP
Enquête sur le pillage des fonds publics au profit de l’enseignement privé en Essonne
Images
Note de lecture : « La religion des seigneurs »
Ouvrages recommandés
Inscription à la manifestation du 5 décembre 2015

Le mot du président

À toute chose, malheur est bon, dit-on.

Je viens de le vérifier par tous les témoignages d’amitié et d’encouragements que j’ai reçus pour m’aider à sortir de mon opération.

J’ai pu vérifier que nous avons les ressources en adhérents, en sympathisants pour réussir les projets décidés au bureau du 1er octobre sur la lancée du succès de la Fête de la République/ Journée mondiale de la LP, le 20 septembre aux Ulis : – sortir La Raison 91 en octobre, – renforcer nos initiatives et nos liens pour réussir le 5 décembre, – organiser une journée de la LP à Orsay Paris XI (jeunes et liberté de la recherche scientifique), le 25 novembre – occuper une place accrue autour du 11 novembre pour la réhabilitation collective des fusillés pour l’exemple, – réussir le congrès à la mi-janvier pour élargir et renforcer le bureau et pour banqueter –après l’effort, le réconfort !- et pour finir, commencer à rassembler les idées pour le Congrès national de la FNLP en Essonne en 2017.

Nous mettons en œuvre ce que nous avons décidé avec les autres délégués à Creil au dernier congrès national.

« À cœur vaillant, rien impossible », dixit Jacques Cœur, le grand Cœur.

Alors, en avant pour réussir la manifestation du 5 décembre. Pour cela, il est utile de remettre les choses au point, comme le faisait le philosophe Jacques Rancière lors d’une interview pour l’Obs du 2 avril 20151 « La loi de 1905 est une loi de séparation DES Églises et de l’État. Elle garantit notamment le respect absolu de la liberté de conscience par les pouvoirs publics.

Or, à partir des années 1980, on tend à faire de cette loi un grand principe universel, alors que le concept de laïcité avait été conçu pour réguler les relations de l’État avec les Églises, la catholique notamment.

Ce qui s’imposait à l’État, aux institutions et aux organismes publics se transforme progressivement en une règle à laquelle tous les particuliers doivent se soumettre.

Ainsi, il ne reviendrait plus désormais à l’État d’être laïque, mais aux individus. »

Louis Couturier