Mot du président

Les cléricaux ne dépannent pas; amis libres penseurs, nous n’en avons pas fini avec eux.

Qui peut accepter que la liberté religieuse, la liberté des cultes, ces · libertés chéries par M Dubost, évêque et ses sectateurs, passent avant la liberté de conscience, érigée par la loi, et servent à un retour au délit de blasphème ?

Qui peut accepter que les Évangiles, des fables ridicules selon Celse un historien contemporain de leur fabrication et par le courant rationaliste du 18 -ème siècle, soient promues au rang de faits historiques dans l’école?

Qui peut accepter que le droit de s’en aller à son heure dépende, in fine, du pape ?

Qui peut accepter que la Science, la Raison soient ouvertes à la foi, donc bornées pour tenir compte de la transcendance ?

Qui peut accepter que la liberté pleine et entière de mener des recherches historiques soit menacée et que ses conclusions puisent être justiciables ?

Qui peut accepter que la loi de Vichy qui stipule « ne sont pas considérées comme subventions les sommes allouées aux édifices affectés au culte public, qu’ils soient ou non classés monuments historiques » ne soit toujours pas abrogée ?

Qui peut accepter que les fonds publics aillent aux deux écoles, l’école de la République et l’autre privée? Que soient imputés au budget des communes les frais de la scolarisation d’élèves fréquentant une école confessionnelle hors commune (13/08/04) à l’école privée ?

Une allégorie du 19ème siècle représentait la volonté hégémonique du cléricalisme par une Hydre poussant ses bras dans toutes les directions. Eh bien amis libres penseurs nous n’en avons pas fini avec l’Hydre, qui ne peut être vaincue que si on lui coupe toutes les tentacules.

Faites-nous connaître, pour les populariser, les prises de position d’élus, de Conseils municipaux refusant de payer ces subventions Amis libres penseurs , dressons avec nos amis laïques et républicains, les inventaires recensant toutes les violations de la loi de 1905, intervenons pour faire appliquer la loi, toute la loi.

RENDEZ-VOUS AUX ASSISES DÉPARTEMENTALES LE IER JUILLET DE 15H À 18H30 À • LA MAISON DES ASSOCIATIONS ALLÉE DE ACACIAS, PRÈS DE LA MAIRIE DE MARCOUSSIS.

Le président, L. Couturier